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Carlos, 16 ans, militant actif dans le mouvement social madrilène, a été assassiné parce qu’il n’était ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste. Ceux qui lui ont enlevé la vie, un groupuscule néo-nazi, ont pu le faire parce que l’Etat, la classe politique, ses lois anti-immigrés, son permanent discours "espagnoliste" et nationaliste, ses constantes attaques et actes de répression contre le mouvement social, la croissante précarisation des conditions de vie des travailleur-ses, femmes, immigrés et jeunes, ... le permettent, le rendent possible, l’encouragent.
Cet assassinat n’a pas seulement comme coupables directs ceux qui ont enfoncé, froidement, un couteau dans le coeur de Carlos. Il existe aussi des responsables politiques : le délégué du gouvernement madrilène qui permet l’expression publique des Néo-nazis en même temps qu’il réprime une contre manifestation antifasciste ; Le Partido Popular (droite) qui alimente les thèses racistes et rappelle par son discours les heures sombres du Franquisme ; Le gouvernement Zapatero qui d’un côté dialogue et de l’autre n’hésite pas à réprimer ; les media qui ont analysé les faits comme une vulgaire bagarre de rue en "oubliant" l’aspect politique de l’acte.
Contre le fascisme, le racisme et la xénophobie !!!
Contre l’impunité !!!
Solidarité antifasciste !!!
Communiqué du Secrétariat à l’action sociale de la CGT espagnole
Source : http://www.cgt.es/