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Ami si tu tombes, un ami sort de l’ombre a ta place.

Comite de soutien pour la defense et la liberation de William Ferrari et Yves Peirat

jeudi 22 février 2001

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En appliquant la partie la plus sévère du réquisitoire que le Procureur a prononcé le 7 février 2000, le tribunal vient de condamner après 16 mois de détention préventive Yves PEIRAT à une peine de prison ferme disproportionnée et sans rapport avec les dégradations matérielles qui lui sont reprochées.

C’est regrettable, d’abord et surtout pour Yves lui-même. Pour l’image de la justice aussi, qui après les réquisitoires alarmants contre José BOVE, vient de condamner lourdement une nouvelle fois un militant du mouvement social. L’opinion publique risque de retenir si besoin était, que dans ce pays il vaut mieux faire du trafic d’armes avec l’Afrique, empoisonner des milliers de personnes avec du sang contaminé, piocher dans les caisses d’une mutuelle étudiante, voire assassiner un Préfet que de faire entendre un peu bruyamment la voix de ceux que le pouvoir s’obstine à ignorer. La justice devrait prendre le recul nécessaire pour y songer.

Le Procureur avait tout de même préconisé qu’Yves PEIRAT ne devienne ni un héros ni un martyr. Ce jugement en fait malheureusement un martyr. Quant au héros, il n’a jamais souhaité l’être ni le devenir.

Ceci dit, ce nouvel épisode de la lutte des classes aussi douloureux soit-il pour Yves et ses proches, nous conforte un peu plus dans notre détermination et notre combativité :

DERRIERE LE FASCISME, SE CACHE LE CAPITALISME.

le 22 février 2001. :

Communique de presse

Comite de soutien pour la defense et la liberation de William Ferrari et Yves Peirat

Contact : Robin CIPOLLA 06.07.03.08.33


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